Joint à 5h, Louis Burton explique que, malgré ses nombreuses avaries qui ne lui permettent pas d'envoyer de la toile, sa motivation est intacte pour rejoindre la tête de course.
" J’ai un bateau rapide. Donc, même à 75-80% de son potentiel, j’arrive à ne pas trop me faire distancer. C’est motivant parce que devant notre groupe, il n’y a que trois bateaux et ça laisse envisager une quatrième place, ça donne envie, c’est ça qui me motive.
J’ai beaucoup souffert des mains, car dans l’Indien, j’ai dû bricoler le bateau dans la flotte à l’intérieur et ensuite dehors sur la grand-voile pour démonter le bas du rail et ré-endrailler la grand-voile. Mais ça va mieux. En ce moment, les conditions météo sont cool, on se croirait en baie de Quiberon, ça permet de se reposer. Devant le front, il y avait 20 nœuds de vent et 1,50 m de vagues aux fesses, c’était agréable. Là, il y a 16-17 nœuds, c’est bien. C’est juste embêtant parce qu’il me faudrait toute ma grand-voile. Je ronge mon frein, mais les conditions sont bonnes et je ne m’attendais pas du tout à ça, je ne pensais jamais avoir ces conditions-là à cette période, mais tant mieux. La nuit, il fait 5° le jour 10 °, c’est l’humidité qui est difficile, mais je suis frileux, j’ai toujours froid aux pieds ! "
Louis Burton / Bureau Vallée 2
