« En ce moment, je suis sur la route depuis hier, au Nord de la petite dépression qui passe derrière moi. Ça va vite, bateau calé : c’est top ! Et je longe la ZEA avec une petite marge de manœuvre. Je suis content parce que je suis où je voulais être… Je garde un pied de pilote si jamais j’ai un souci et que je dois faire du vent arrière.

Je ne sais pas où sont les autres parce que je ne regarde pas où ils sont : je me bats avec mes propres routages que je dégrade à des pourcentages différents. Le problème, c’est que ces bateaux virtuels ne manoeuvrent pas ou en tous cas, ils ne perdent pas de temps pendant une prise de ris ou un changement de foc.

On va avoir des conditions « paisibles » pendant quelques jours : mais n’oublions pas que nous sommes dans le Pacifique, ça peut changer très rapidement. La houle est parfois croisée et on a vite fait de partir au tas : on navigue sur un fil !

La prochaine ligne importante, c’est l’antiméridien que je devrais passer aujourd’hui ! J’ai découvert il y a plusieurs jours que j’avais passé la mi-parcours… Donc je rentre à la maison. »

Clément Giraud / Compagnie du Lit-Jiliti