New York Vendée - Les Sables d'Olonne New York Vendée - Les Sables d'Olonne
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31 January 2021 - 08h10 • 17145 vues

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Après avoir patienté depuis samedi soir, le temps de laisser passer le plus gros de la dépression, Armel Tripon (L'Occitane en Provence) fait route à nouveau vers la ligne d'arrivée depuis hier, fin d'après-midi. ETA : ce lundi, entre 6h du matin et la soirée, selon ce que dicteront les conditions de navigation, qui restent sévères. 

La première des deux (trois ?) dépressions qui déferlent sur le golfe de Gascogne est passée dans le Nord de L'Occitane en Provence, qu'Armel Tripon a mené le long des côtes ibériques afin de se mettre à l'abri des vents de plus de 50 noeuds et de la mer très formée. Dans ces conditions, l'atterrissage aux Sables-d'Olonne n'est pas chose aisée, le plateau continental soulevant la mer et transformant l'abord redoutable.


Ce matin, au cap Finisterre, le skipper nantais et le soleil occitan étaient poussés par des vents de 33-35 noeuds avec des claques à 38-40. Cela ne rigole toujours pas, mais cela reste maniable.
Dans la journée, une seconde dépression s'annonce, velue comme il ne le faut pas. Et devant elle, une mer très formée qui va peser sur l'heure d'appontage d'Armel Tripon, prévu demain, mais on ne sait trop quand encore. 

Entre les îles des Açores hier, Clarisse Crémer garde une route très Est, afin d'échapper elle aussi au monstre qui révolutionne les eaux de l'Atlantique. Loin dans l'Est de la trajectoire de la flotte IMOCA, au croisement des courants, des vagues de 10 à 20 mètres voient le jour. De ce phénomène puissant, il ne reste "que" des stigmates, avec des vagues de 8 à 10 mètres. Impressionnant. 

Le reste de la flotte avance dans des conditions plus anticycloniques, dans des alizés pas franchement établis, voire revêches. Cela ne va pas bien vite, ça secoue souvent, la température ressentie est parfois éprouvante, comme à bord de Medallia, mais ça va.