Le vent est complètement tombé. J’ai pu tenir les 5 noeuds de vitesse une partie de la nuit, et là il n’y a plus rien. Les nuits sont magnifiques, avec la lune et les étoiles. les conditions de navigation sont un peu trop sympas ! J’en profite à fond, belles lumières, douceur de l’air et de l’eau. Je suis accompagnée par beaucoup de dauphins. Je ne me lasse pas de les regarder. Je vais essayer de les filmer. Manu va toucher le vent d’Est avant moi. Il va redécoller plus tôt. C’est sympa de naviguer à trois.
Alors que la ligne d’arrivée se précise pourL’Occitane en Provence, Armel Tripon cherche à profiter, encore et encore, de ce lien permanent avec la nature.
Ce qui s'imaginait se voit désormais : sur son foil valide, Charlie Dalin va vite. Cap plein nord, au reaching, le skipper d'Apivia a avancé à 20,2 noeuds de moyenne cette nuit, reprenant la tête des mains de Louis Burton (Bureau Vallée 2). Leurs routes vont se croiser d'ici peu. Mais ce croisement n'est qu'un des éléments du scénario jouissif de cette fin de Vendée Globe.
La skipper et le bateau, MACSF, sont désormais en sécurité. Après deux semaines de navigation sur le fil, quille instable, hors-course depuis le 9 janvier, Isabelle Joschke a rallié le port de Salvador de Bahia. En bon marin, après avoir été une des grandes animatrices de ce 9e Vendée Globe.