Ce 4 janvier est une journée faste ! Cette date marquera certainement l’histoire du Vendée Globe comme celle qui a vu le plus grand nombre de concurrents passer le troisième des grands caps du tour du monde en solitaire en si peu de temps.
Derrière les cinq premiers cap-horniers (Bestaven, Dalin, Ruyant, Seguin et Dutreux) de ce 9e Vendée Globe, 6 IMOCA groupés en 150 milles s’apprêtent à en finir avec les mers du Sud. A 15h52, Benjamin Dutreux a ouvert le bal des passages de la soirée et de la nuit devant le phare du bout du monde… dans des conditions rugueuses.
Ce midi dans le Vendée Live, Alain Gautier, vainqueur du Vendée Globe 1992-93 et team manager d'Isabelle Joschke était l'invité d'Edwige Richard. Thomas Ruyant (LinkedOut) était en visio.
La skipper de MACSF a connu dimanche en début d’après-midi une avarie majeure avec la perte du vérin hydraulique placé sur la quille de son IMOCA. Désormais privée du système de pendule qui lui permettait de basculer sa quille au vent, la navigatrice franco-allemande va poursuivre son tour du monde avec un bateau moins puissant. Il va lui falloir digérer rapidement ce coup du sort et se remobiliser alors que se profile dans les prochaines heures le passage très musclé du mythique cap Horn, le dernier des trois sommets au menu du Vendée Globe.
Hier après-midi en heure TU, le bateau et moi avons passé l'antiméridien, et du coup lundi est redevenu dimanche, je pense. Pas mal comme astuce! Très peu de temps après, le brouillard est tombé et le vent a disparu. Nous sommes devant une petite dépression en formation et c'est un bon train s’il est possible de s'accrocher. Il y a du vent en tête de mât mais pas sur l'eau. Ce n'est que maintenant que ça commence à fraichir par moments.
Miranda Merron / Campagne de France
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