Romain Attanasio : « Ma première pétole ! »
Joint ce dimanche matin, Romain Attanasio (Pure - Best Western) a profité de sa première pétole pour se reposer, pour réparer et pour manger. Beaucoup. Trop. C'est lui qui le dit.
Joint ce dimanche matin, Romain Attanasio (Pure - Best Western) a profité de sa première pétole pour se reposer, pour réparer et pour manger. Beaucoup. Trop. C'est lui qui le dit.
" Je suis vraiment déçue pour Isa Joschke qui avait fait une super course jusque-là. Comme elle a dit, c'est la dure loi du Vendée Globe. C'est un rappel à nouveau que personne n'est à l'abri d'une avarie qui ne peut pas être reparée en mer.
Ici au milieu de nulle part, à 390 milles dans le Sud-Ouest du Point Nemo, il y a un peu de répit entre deux dépressions. La mer créée par la dernière était impressionnante vu que ça n'a pas duré si longtemps que ça.
Il y avait des moments quand le bateau était sur la crête d'une vague, où j'avais l'impression d'être sur le sommet d'une colline à regarder le paysage liquide aux alentours, avant de glisser à nouveau vers le fond de la vallée. La mer est bien mieux rangée qu'il y a quelques heures, quand sur l'autre bord, dès que le vent a adonné, c'était du portant au près, droit dans la mer.
Le vent est passé Sud-Ouest, et la température a chuté.
J'ai eu l'honneur d'être invitée à une conférence avec le New-York Yacht Club, organisé par Rich Wilson, skipper de ce bateau dans le dernier Vendée Globe. Whatsapp pour moi, zoom pour eux. Incroyable de pouvoir faire ça d'ici !
Miranda Merron / Campagne de France
Dans les mêmes conditions de navigation qu’Isabelle Joschke, Maxime Sorel (V and B – Mayenne) a assisté, impuissant, au renoncement de sa camarade de jeu. Nous l’avons joint ce matin, à 5 heures.
Depuis l'annonce de son abandon, hier soir, Isabelle Joschke manœuvre pour sortir rapidement de la très grosse dépression qui a eu raison de sa réparation de vérin de quille, avec l'aide de Christian Dumard et de la Direction de Course. Devant, l'écart entre Yannick Bestaven (Maître CoQ IV) et Charlie Dalin (Apivia) s'est réduit à 191 milles, mais le leader est le premier à retoucher du vent ce matin. Les chasseurs ? Ils s'agitent !
Pendant plusieurs heures, Charlie Dalin a enfin pu sentir son Apivia exprimer son potentiel. Le 'dauphin' en a profité pour gommer une bonne moitié de son retard sur Yannick Bestaven. Il s’est raconté lors d’un coup de fil matinal.
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